Extrait de l’article “Un aperçu historique du commerce des spécimens minéralogiques” de Frédéric Delporte : “Dans tout l’Europe, le marché des spécimens minéralogiques est tout aussi actif. Par exemple, au Pays-Bas, Martinus Van Marum pour le musée Teylers de Haarlem acheta en 1790 trois spécimens de malachite de Russie, qui au regard des “standards” actuels serait considérés comme médiocre, mis à part l’originalité du gisement. Il déboursa plus pour ces spécimens que le musée pour acquérir à la même époque une collection de plusieurs centaines de dessins des grands maîtres italiens de la Renaissance, tel que Michel-Ange et Raphaël, ayant appartenu à la Reine Christine de Suède. Van Marum fit de très nombreux achats aux négociants Jacob Forster et Henry Heuland afin de développer son musée“.
Le Teylers Museum de Haarlem, Pays-Bas.
Les vitrines de paléontologie et leurs fossiles.
Sous globe, un quartz de La Gardette, Oisans, France, certainement de la fin 18ème.
Stibine d’Ichinokawa, Japon, spécimen de la fin du 19ème sicle, en fait 4 objets accolés.
Notez la taille de l’objet, près de 70 cm pour le/les cristal(taux) principal(paux).
La salle la plus ancienne du musée, fin 18ème, dans son “jus” début 19ème… Unique !
Dans cette salle, la collection de minéraux, notez les meubles 19ème, remplis de spécimens de fluorite.
Zoom sur le contenu d’un des meubles à fluorite.
Une des fluorites d’un des meubles.
Sidérite, chalcopyrite, et tétraédrite de Baïgorri (mine de Banca ?), France.
Lussatite, France (Lussat ou mine du Colombier des Roys, près de Dallet, dans le Puy-de-Dôme ?).
Argent dans calcite, Kongsberg, Norvège.
Pyromorphite, Huelgoat, Bretagne, France.
Crocoïte, Sibérie.
Malachite, Oural et Sibérie.
Malachite, Sibérie.
Cassitérite, Cornwall, Grande-Bretagne.
Une des vitrines consacrées au quartz, avec 4 spécimens de La Gardette, et peut être un autre d’Oisans (en haut à gauche). Notez les vitres d’époque.
Célestite de Montmartre, Paris.
Wufénite de Carinthie, Autriche.
Le Teylers possède également une très belles collections de tableaux.
Si le Teylers est volontairement resté tel qu’il était au 19ème siècle, il n’en est pas moins moderne, l’espace informatique et au fond la boutique du musée.
